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CHAPITRE XVII.

d’où

La fonction est donc paire et périodique de période Si donc on change en se change en qui est encore paire et périodique. Si donc le point appartient à la courbe (α), il en est de même du point La courbe (α) est donc symétrique par rapport à l’axe des

La courbe étant symétrique dans son ensemble et se composant de (α) et de (β), nous devons conclure (ce qu’il serait d’ailleurs aisé de vérifier) que la courbe (β) est également symétrique par rapport à l’axe des

On doit conclure que les deux courbes (α) et (β) ne peuvent avoir au point

qu’un contact d’ordre impair.

Considérons maintenant la courbe (γ)

Il vient

La fonction est donc impaire et périodique. Si donc le point appartient à (γ), le point appartiendra à (δ). Les deux courbes (γ) et (δ) sont donc symétriques l’une de l’autre par rapport à l’axe des

Il en résulte que ces deux courbes ne peuvent avoir en

qu’un contact d’ordre pair.

Ainsi le contact des deux branches de courbes en est d’ordre 0 pour d’ordre 1 pour d’ordre 2 (au moins) pour d’ordre 3 (au moins) pour il est ensuite alternativement d’ordre pair et d’ordre impair et toujours au moins d’ordre 2.