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MÉTHODES DE M. GYLDÉN.

Dans le cas où le mouvement, devient képlérien ; la première des équations (1) s’intègre immédiatement et donne ( étant une constante)

(2)

Si ensuite on prend pour variable indépendante et qu’on pose la seconde équation (1) devient

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ce qui met immédiatement en évidence la forme elliptique de la trajectoire.

Revenons au cas général où n’est pas nul. M. Gyldén s’est proposé alors d’adopter une variable indépendante telle que les équations du mouvement prennent une forme analogue à celle des équations (2) et (3).

Pour cela posons

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étant une nouvelle constante.

Si nous prenons pour variable indépendante, la première équation (1) deviendra

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et la seconde équation (1) deviendra, en posant encore

L’analogie avec l’équation (3) sera encore plus évidente si l’on observe que, dans les calculs qui vont suivre, différera très peu de et si, faisant passer dans le second membre un terme très petit qui sera du même ordre de grandeur que on écrit

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