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CALCUL DIRECT DES SÉRIES.
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Puisque aucune de nos opérations ne peut altérer la propriété énoncée, elle est vraie dans toute sa généralité.

154.Observons maintenant que les équations du mouvement ne changent pas, quand, les et les ne changeant pas, les et les augmentent d’une même quantité.

Reprenons les développements (4) (je conserve encore le numérotage du no 152) ; comme nous pouvons choisir arbitrairement les valeurs moyennes des quantités par rapport aux et aux je me donnerai d’une manière quelconque toutes ces valeurs moyennes.

Les séries (4) sont alors les seules qui satisfassent formellement aux équations du mouvement et qui satisfassent de plus à cette double condition que toutes ces valeurs moyennes soient déterminées, et que

(15)

soit une différentielle exacte.

Le calcul du no 152 détermine, en effet, sans ambiguïté les coefficients des séries qui sont assujetties à ces conditions diverses.

Ajoutons maintenant une même constante à à et aux nous satisferons encore aux équations du mouvement d’après la remarque faite au début de ce numéro, et nos séries (4) n’auront pas changé, sauf que et seront devenus et

Changeons ensuite et en et Les séries conserveront la même forme, c’est-à-dire que les les les les seront encore des fonctions périodiques des et des dont la valeur moyenne restera la même. Elles satisferont encore formellement aux équations du mouvement, puisque je n’ai fait que retrancher une constante aux constante et qui sont arbitraires.

Enfin l’expression (15) restera une différentielle exacte.

Ces séries ne pourront donc différer des séries (4) qui sont les seules qui satisfassent à toutes ces conditions.

Cela veut dire que les les les ne changent pas quand on diminue à la fois les et les d’une même quantité.