Page:Henri Poincaré - Les méthodes nouvelles de la mécanique céleste, Tome 2, 1893.djvu/119

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
105
DIVERGENCE DES SÉRIES DE M. LINDSTEDT.

firmer que ce fait ne se présentera pas. Tout ce qu’il m’est permis de dire, c’est qu’il est fort invraisemblable.

Comparaison avec les méthodes anciennes.

150. Je n’ajouterai qu’un mot : quel est, à défaut d’un moyen d’assurer la convergence des séries, le meilleur choix à faire des valeurs moyennes des et des  ? Je crois qu’il convient de choisir ces valeurs moyennes de telle façon que les et les (à partir de et de ) s’annulent pour de telle façon que les représentent les valeurs initiales des et les les valeurs initiales des

Si ensuite, on considère les séries ainsi obtenues

(1)

les les et les dépendront de si l’on développe ces quantités suivant les puissances de puis qu’on ordonne suivant les puissances croissantes de les seconds membres des équations (1), on obtiendra le développement selon les puissances de de celle des solutions particulières de nos équations différentielles qui admet et pour valeurs initiales des et des

On sait que ce développement est convergent pour les valeurs de suffisamment petites.

Soit

(2)

les et les sont des fonctions du temps non périodiques, mais ne dépendent plus de de plus, ces fonctions s’annulent de même que les et les pour

De la façon dont nous venons de déduire le développement (2) du développement (1), il est permis de tirer quelques conséquences au sujet de la forme du développement (2).

Ainsi, pour obtenir il suffit de faire dans l’expression de Rappelons comment dépend de est une fonction