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NON-EXISTENCE DES INTÉGRALES UNIFORMES.

au moins par rapport à ces quantités et, si leur degré diffère de la différence est un nombre pair.

Nous pourrons donc écrire

représentant l’ensemble des termes du développement qui sont de degré

par rapport aux excentricités et aux inclinaisons.

Nous dirons que est le terme principal de et que les autres termes en sont les termes secondaires.

Il y aura exception pour le coefficient dans ce cas,

ne dépend que des grands axes ; si ces grands axes sont regardés momentanément comme des constantes, ainsi que nous l’avons fait dans les numéros précédents [c’est, en effet, en supposant les grands axes constants que l’existence d’une intégrale uniforme entraîne celle d’une relation entre expressions (14)] ; si donc les grands axes sont des constantes, sera aussi une constante qui ne jouera aucun rôle dans le calcul.

C’est donc qui est du second degré par rapport aux excentricités et aux inclinaisons que nous conviendrons d’appeler le terme principal de

Si alors nous remplaçons le développement (2) par le suivant

(3)

nous dirons que nous avons écrit le développement de la fonction perturbatrice réduite à ses termes principaux.

Cela posé, quelle est la condition pour qu’il y ait une relation entre quelconques des expressions

(14)

Formons un tableau composé d’une infinité de lignes formées comme il suit :

Les différentes lignes correspondront aux diverses valeurs entières de l’indice positives, négatives ou nulles.