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simplement l’image plus ou moins déformée que les savants s’en font. Quand on dit que la nature est gouvernée par des lois, on entend que ce portrait est encore assez ressemblant. C’est donc sur lui et sur lui seulement que nous devions raisonner, sous peine de voir s’évanouir l’idée même de loi qui était l’objet de notre étude. Or cette image est démontable ; on peut la disséquer en éléments, y distinguer des instants extérieurs les uns aux autres, des parties indépendantes. Que si j’ai simplifié parfois à outrance et réduit ces éléments à un trop petit nombre, ce n’est là qu’une affaire de degré : cela ne changeait rien à la nature de mes raisonnements et à leur portée ; l’exposition en devenait simplement plus brève.