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214 CHAPITRE XI. gerons le carré de 2; la valeur probable deviendra alors où (3=|-M*; si (3 est grand, c'est-à-dire si la différence entre l'observation discordante x3=k et les observations concordantes ar, = a-2=o est grande par rapport à la préci- sion de l'instrument, ilpeut se faire que seP soit fini, et alors, en ne conservant que les quantités finies, la valeur probable devient ou, plus exactement, puisque nous ne pouvons plus négli- ger le carré de eeP, Elle est donc plus petite que la moyenne arithmétique, c'est-à-dire que l'on doit attribuer aux observations concor- dantes un poids plus grand qu'à l'observation discordante. On admet, en somme, qu'il est plus naturel de supposer que cette observation discordante est due à une erreur grossière de la seconde sorte qu'à une erreur de la première sorte conforme à la loi de Gauss, car il est très peu vraisemblable que cette dernière puisse atteindre d'aussi grandes valeurs. 149. On peut s'amuser à faire le calcul avec d'autres lois; nous avons d'abord celles où les grandes erreurs sont plus vraisemblables que dans la loi de Gauss; on peut prendre par exemple Le calcul ne présente aucune difficulté; avec cette der-