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accroissements d1, d2 d3, les travaux des pressions Pxx, Pyy. Pzz, sur les diverses faces du parallélipipède seront La somme de ces travaux est Si nous attribuons l'énergie potentielle aux travaux des pres- sions, nous devons avoir égalité entre ces travaux et la varia- tion dW de l'énergie, c'est-à-dire En intégrant nous obtenons 1—2 — S3=2 logF-t-const. Ce résultat est inadmissible, car dans l'état d'équilibre, nous avons F = o et l'égalité précédente ne pourrait alors avoir lieu que si e, ou 23 devenait infini, conséquence évidemment absurde. 84. — La théorie du § 77 est donc incompatible avec l'hypo- thèse fondamentale de la localisation de l'énergie dans le diélec- trique, si l'on regarde cette énergie comme potentielle. Il n 'en serait plus de même si l'on regardait cette énergie comme ciné- tique, c'est-à -dire si l'on supposait que le diélectrique est le siège de mouvements tourbillonnaires et que W représente la force vive due à ces mouvements. Mais on ne peut encore adopter cette interprétation de la pensée de Maxwell sans se heurter à de grandes difficultés.