qu'on a représente les intensités par des moments, tandis qu'il fallait les représenter par des vitesses. Dans l'expérienèe de Bjerknes et dans celle de lord Kelvin, la cause de l'inversion est analogue, mais pour ainsi dire inverse. FORME DÉFINITIVE DE LA THÉORIE DE LARMOR Les lignes qui précèdent sont la reproduction presque textuelle de quatre articles parus dans L'Eclairage Électrique (t. III, nos 14 et 20; t. V, nos 4o et 48). On a seulement modifié les notations pour les mettre en harmonie avec celles qui sont employées dans ce volume ; et d'autre part on a supprimé les passages qui pouvaient faire double emploi. Depuis l'époque où ces articles ont paru, M. Larmor a complété sa théorie et lui a donné sa forme définitive. Il y est parvenu en s'appropriant les hypothèses de M. Lorentz et en les combinant avec les siennes propres. Reprenons les équations de Lorentz, qui expriment ce qui se passe à l'intérieur d'un ion et qui dans le vide (c'est-à-dire pour p = o) se confondent avec celles de Maxwell. Dans ces équations 0 représente la densité de l'électricité transportée par l'ion; , 7), Ç la vitesse de l'ion; , , y la force magnétique (c'est-à-dire d'après Larmor la vitesse de l'éther) ; f, g, h le déplacement électrique (c'est-à-dire d'après Larmor, le couple développé dans l'éther par l'élasticité rotationnelle de Lord Kelvin). L'énergie magnétique, - représente toujours la force vive de l'éther.
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