n'existait pas ; soit L,M,N cette force ; l'autre due à l'action de la matière sur l'éther et dont les composantes seront - B(2-1), B (2 — 1), B(2-1). Une particule de matière est également soumise à deux forces ; l'une est la réaction de l'éther sur la matière et a pour compo- santes, b (?, - £,), B(1-2), B(1 —2). L'autre est une sorte de frottement dont Helmholtz n'explique pas très bien l'origine et qui a pour composantes B et C sont des constantes qui dépendent de la nature du corps. Les équations du mouvement deviennent alors, C'est à l'aide -de ces équations que Helmholtz rend compte de la dispersion. Mais tel n'est pas notre but ; nous voulons au con- traire nous en tenir au premier degré d'approximation où on néglige la dispersion et pour cela il faut supposer que B étant très grand, on a sensiblement 1 = . En ajoutant les deux équations précédentes et faisant ^ il vient Il nous reste à voir ce qui arrive si on suppose l'éther immo- bile (sauf son mouvement de vibration bien entendu) et la ma- tière en mouvement. Nous désignerons par , S les composantes de la vitesse de la matière. Nous représenterons par Aet par ~ la projection sur l'axe
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