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tive, et tout le travail dépensé pour l'en écarter a été transformé en chaleur. Les choses malheureusement ne sont pas aussi simples que cela, et il y une difficulté qui mérite quelque attention. Le couple, qui dans cette théorie, tend à ramener une particule d'éther à son orientation, est représenté en grandeur, direction et sens, par le vecteur de Fresnel, c'est-a-dire par la force élec- trique (P, Q, R). ç, , Ç désignant les composantes du déplacement d'une molé- cule d'éther à partir de sa position primitive. Il en résulterait que le flux de force électrique qui traverse une surface fermée quelconque dans le diélectrique devrait être nul ; eu d'autres termes la charge totale d'un conducteur isolé devrait être nulle. Il est donc nécessaire d'introduire dans la théorie une modifi- cation profonde et cette nécessité n'a pas échappé à M. Larmor qui s'explique sur ce point en quelques lignes (Proccedings, 7 déc. 1893, p. 447, lignes 7 à 24). Pour voir quelle est la modification convenable il n'y a qu'une chose à faire ; reprenons les équations (4), interprétons- les dans le langage de la théorie de Larmor et voyons ce qu'elles signifient. O Posons la seconde équation (4) deviendra,