ce qui concorde avec (i3 bis) si l'on suppose a=b, d=c. Dans les deux cas il y a deux raies (raies moyennes) dont la polarisation est toujours rectiligne, et qui disparaissent pour a = o et deux raies (raies extrêmes) dont la polarisation est recti- ligne pour y == o, elliptique en général et circulaire pour a=o. Dans la première hypothèse (a = c, d=b) la polarisation des raies moyennes est perpendiculaire au champ; celle des raies extrêmes parallèle. Dans la seconde hypothèse (a = b, c = d) c'est le contraire qui doit se produire. C'est donc la première hypothèse que l'expérience semble confirmer. 438. Isotropie dans l'espace. — Nous n'avons considéré jus- qu'à présent que l'isotropie dans le plan de l'onde et cela ne remplit pas toutes les conditions imposées pour la symétrie du milieu. En effet, notre milieu étant isotrope, les équations précé- dentes doivent rester les mêmes quelle que soit l'orientation du plan de l'onde; de plus, elles ne doivent pas changer quand on remplace le système des axes par un système symétrique par rap- port à l'origine, puisque le milieu n'est pas seulement isotrope sans symétrie (comme l'essence de térébenthine par exemple) mais il est isotrope et symétrique. Nous sommes ainsi conduits à distinguer deux sortes de coor- données : 1° Les coordonnées vectorielles que j'appellerai XK YK ZK et qui seront les composantes d'un vecteur; et, 2° Les coordonnées scalaires que j'appellerai TK et qui seront tout à fait indépendantes du choix des axes. L'introduction de ces coordonnées scalaires ne doit pas nous étonner. Justifions, en effet, par une image mécanique, l'emploi de ces coordonnées. Considérons une sphère pulsante de Bjerknes, susceptible en outre d'un mouvement de translation; eh bien,
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