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données scalaires de telle sorte que notre équation en S soit de la forme : Si nous voulons donc satisfaire aux conditions d'isotropie du milieu, il faut que l'équation en S soit de cette forme. Mais ce n'est pas tout ; le milieu n'est pas seulement isotrope, il est encore symétrique. Nos équations ne doivent donc pas changer quand on remplace notre système d'axes par un système symétrique (le plan de symétrie étant le plan des xz par exemple). Nous sommes ainsi amenés à distinguer, parmi les coordonnées vectorielles, celles de la première et de la deuxième sorte, selon que le vecteur correspondant conserve son signe ou change de signe quand on passe d'un système d'axes à son symétrique et nous distinguerons de même parmi les coordonnées scalaires celles de la première sorte, qui conservent leur signe et celles de la deuxième sorte qui en changent. Supposons donc que notre équation soit de la forme (13 bis) : quand y change de signe, , a, YK et TK doivent changer de signe, c'est-à -dire que XK et YK sont des coordonnées vectorielles de la première sorte, une coordonnée scalaire de la première sorte, Tk une coordonnée scalaire de la deuxième sorte. En développant le déterminant (i3 bis), on trouve : S4+S2(a22+b2a2+b22+c22+c22+d22) +(ad2+bc2+bc2)2= o. Nous considérerons quatre cas remarquables : a=A, d=c, ou a=c, d=b, ou a=— d =-— c, ou a=—c, d=— b;