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il vient, On obtient donc les mêmes équations (lue dans le cas du repos à cela près que les lettres sont accentuées dans le cas actuel. Quelles conclusions pourrions-nous tirer de là? Que va voir un observateur entraîné dans le mouvement de la terre? D'abord, nous savons que dans les expériences d'optique les mesures les plus précises sont celles de position: la position d'une frange d'interférence par rapport à une autre, etc. ; on constate par con- séquent qu'en certains points on a de la lumière et qu'en d'au- tres points on a de l'obscurité. Aux endroits où il n'y a pas de lumière c'est que /', g, h; «, , y, s'annulent à la fois ; or , W, '; f', g', h' s'annulent en même temps que , [i, y; f, g, h

les phénomènes observés seront donc les mêmes, que le déplace- ment électrique soit f, g, h ou f', g', h', ou que la force magné- tique soit , [3, , ou ', W, y'. Or x', y' z', sont les coordonnées prises par rapport aux axes mobiles (qui suivent le mouvement de la terre) par conséquent la conclusion précédente revient à dire que les phénomènes optiques sont les mêmes que si les coor- données étaient x, y, c : que si la terre était en repos. En ce qui concerne la différence de temps local, cette diffé- rence est trop1 faible ~X- 5- secondes par kilomètre de distance ) pour être appréciée. Les phénomènes optiques ne permettent donc pas de décéler le mouvement de la terre (en négligeant les carrés de ç, 7], £). On pourra combiner de toutes les manières possibles les phénomènes de réflexion vitreuse, polarisation, etc. ;