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La relation (3) peut donc s'écrire, Je puis supposer que A priori, cette hypothèse parait inadmissible ; en effet, e(1 — 1), e — 1), ne sont pas nuls etpar conséquent il n'y a pas de raison pour que (;— etc., le soient. Cela s'explique cependant par la façon dont on conçoit le mécanisme par lequel se propage un courant. Il faut, en effet, se représenter un courant comme le mouvement de deux sortes de particules, les unes positives, les autres négatives, qui se meuvent en sens contraires. Si on ne considère que des parti- cules positives, ç — etc., auront alors un signe bien déter- miné ; on aura la même chose pour les particules négatives, a cela près que le signe sera changé. Or comme il en est de même de e il en résulte que ç— çj, etc., ne seront jamais nuls. Mais si on considère les produits ( — 1), etc., e2étantessen tiellement positif, — çj, etc., pouvant être positifs et né- gatifs, il y aura donc neutralisation complète des termes sous le signe Et maintenant on conçoit bien la nullité des expres- sions e2(ç— 1), etc.