Page:Henri Poincaré - Électricité et optique, 1901.djvu/417

Cette page n’a pas encore été corrigée

Cette relation nous montre que l'entraînement de l'onde n'est i«  i H+H. , TM , pas total, a cause du terme en —

cesteneffetcequon

constate par l'expérience ; seulement pour que cette formule soit d'accord avec les expériences de Fizeau il faut que le coef- ficient ~H+ H (coefficient d'entraînement des ondes) ait pour valeur Conclusion. — Pour que les équations de Hertz puissent rendre compte de certains phénomènes optiques, en particulier des expériences de Fizeau, nous avons été obligés d'affecter le terme en [] du coefficient K et outre que rien ne justifie l'in- troduction d'un pareil coefficient on pourrait encore se demander si on ne se trouvait pas en contradiction avec les expériences d'induction magnétique (qui dépendent directement du terme en []); mais je n'insiste pas davantage sur cette question, du moins pour le moment ; j'ai voulu seulement indiquer les diffi-

cultés qu'on a à vaincre pour expliquer ces phénomènes optiques en partant de la théorie de Hertz ; ce sont ces difficultés que la théorie de Lorentz avait pour but de tourner. 321. Remarque. — Dans le calcul que nous venons de faire, nous avons affecté le terme en [KP] et par conséquent le terme en [f] d'un certain coefficient H1. Or ce terme en [f] représente les courants de Rowland et de Rœntgen. — En ce qui concerne le courant de Rœntgen, nous avons dit précédemment qu'on ne peut pas encore fixer sa valeur ; mais il n'en est plus de même du courant de Rowland ; car on peut se faire une idée de sa valeur. Les coefficients H ou H1 ne devraient donc pas affecter les termes [KP] tout entiers, mais seulement la partie de ces termes qui se rapporte au courant de Rœntgen, celle qui se rapporte au courant de Rowland conservant le coefficient i. Il n'y a rien à changer.de ce fait à l'analyse qui précède et qui se rapporte aux