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étant nul, mais la répulsion observée entre ces deux molécules, plongées dans le diélectrique, est finie. Les phénomènes électrodynamiques ordinaires ne dépendent pas non plus de la valeur de A et ne peuvent nous faire connaître cette valeur, est nul pour des courants constants. L'équation (••> !, n° 280, s'écrit donc : (puisque les forces électromotrices d'origine diverse que nous avons représentées par X sont généralement nulles). On retombe donc sur les équations du n° 280. 1- • Dans le cas des courants variables ordinaires, est généra- lement négligeable, il faudra avoir recours a des courants alter- OO } natifs très rapides, comme dans les expériences de Hertz si l'on dF veut que ~ -l(1 soit assez grand pour que l'influence du terme en se fasse sentir. La théorie de Maxwell n'est donc en définitive qu'un cas limite plutôt qu'un cas particulier de la théorie de Ilelmholtz. Il faut pour passer de l'une à l'autre attribuer i1 A une valeur infiniment pelite. Voyons ce que deviennent dans ce cas les diverses quantités que nous avons envisagées : 1° Le potentiel électrostatique , ainsi que les densités et [7] qui, d'après le n° 280, ne dépendent pas de la valeur attribuée à restent finis ; 2° Au contraire les densités que nous avons appelées p et [pl sont des infiniment petits du même ordre que A. On peut s'étonner que le potentiel cp et les attractions élec- trostatiques restent finis bien que les densités électriques p et 3] soient infiniment petites ; mais je rappellerai : 1° Que nous avons trouvé :