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impair disparaissent. Cette équation se simplifie encore dans ce cas, lorsqu'on considère une onde plane perpendiculaire a l axe des z; il ne reste plus que les dérivées d ordre pair de £ par rapport a z. L'équation précédente peut alors s'écrire Les deux autres équations du mouvement s'obtiendraient en remplaçant dans celle-ci, ,par, puis par Mais les équations générales telles que (2) peuvent se mettre sous la forme indiquée par Lagrange, où U a la même signification que précédemment et où T désigne l'énergie kinétique, ', 7/, XI représentant maintenant les dérivées par rapport au temps. Cette dernière équation n'étant qu'une transformation de l'équation (2), il est évident qu'elle ne peut contenir, comme celle-ci, que des dérivées d'ordre pair dans le cas d un milieu isotrope. Par conséquent, pour que les équations du mouvement contiennent des dérivées d'ordre impair il faut introduire des termes complémentaires, soit dans l'expression de la fonction U relative aux corps isotropes, soit au contraire dans l'expression T de l'énergie kinétique. On a donc deux moyens différents pour arriver aux formules d'Airy. 217. —Dans les théories ordinaires de la lumière c'est la fonc- tion U qui, changée de signe, réprésente l'énergie potentielle du milieu, que l'on modifie toutes les fois qu'il s'agit d'expliquer les phénomènes présentés par les milieux anisotropes. Dans la théorie de la polarisation rotatoire de Maxwell, c'est, au con- traire, l'énergie kinétique T qui est modifiée, U conservant la même expression que dans un milieu isotrope. Quant aux