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blocs détachés sont épars à la surface du sol, une variété infinie de végétaux, sont autant de circonstances qui concourent à y attirer un grand nombre d’espèces.

Les mille pieds, les iules se cachent sous les pierres avec les carabes et les féronies ; c’est surtout dans le Nid de la Poule qu’on en rencontre d’abrités sous les blocs de scories, dispersés sur la pelouse du cratère ; la cicindelle champêtre est commune à la base de la montagne, mais elle s’y élève peu. Les taupins et les téléphores voltigent continuellement avec quelques longicornes, sur les fleurs des jasiones et des ombellifères ; des gribouris aux ailes métalliques se cachent dans les fleurons des arnica ; la chrysomèle glorieuse se met à l’abri sous les larges feuilles du cacalia petasites, et le geotrupes vernalis, plusieurs aphodius et beaucoup de staphylins se creusent des galeries dans les matières immondes où ils ont choisi leurs retraites.

La coccinelle à sept points devient quelquefois si commune, qu’elle couvre toute la partie supérieure de la montagne.

Les sauterelles n’y sont jamais bien nombreuses ; elles préfèrent le séjour de la plaine, ainsi que le grillon, dont l’espèce commune s’élève cependant sur le flanc du petit puy de