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lieu de descendre directement vers ce bois, on se dirige un peu au sud-ouest, on rencontre un petit plateau ou plutôt une sorte de prolongement de la base du puy de Dôme, sur lequel sont épars beaucoup de débris de construction, des tuiles, des morceaux de briques, et quelques massifs encore cimentés, qui indiquent la position d’un ancien village ou les restes d’un vieil édifice.

Nous descendîmes encore pendant quelque temps par le chemin d’Alagnat, et ensuite nous sortîmes du bois. Nous retrouvâmes alors la bruyère qui poussait en bandes allongées, sur un sol morcelé par l’eau des pluies ; ici, nous marchions sur une terre végétale, riche en terreau, produit par la décomposition de ces bruyères ; plus loin, les sables volcaniques formaient la base de la plaine, et en se dirigeant un peu à gauche des ruines de Montrodeix, placées sur une éminence qui se présente à l’est du puy de Dôme, nous rencontrâmes un chemin sablé de pouzzolane, bordé de blocs de lave, que nous ne quittâmes plus. Nous nous retournions malgré nous pour voir encore l’énorme masse que nous venions de parcourir[1], nous considérions sa position

  1. Le puy de Dôme, vu d’un certain éloignement, ressemble