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LETTRES MISSIVES


VOUS IDG POI‘lléS, Bt II10l1'1S 3.y j€ CPBU (IUC VOUS €`\1SSléS qllûlqllë mau- vaise inclination contre le bien de mon service. C’est pourquoy je vous prie demeurer en repos pour Ce regard, approuvant, Suivant ce que vous m’avés escript par vostre lettre du Xllle de ce mois, que vous declariés au s' de Courtenayl ceux que vous pensés vous rendre de mauvais offices, et prendre entiere confiance en luy des particula- ritez que Vous me mandés luy vouloir represeuter ; Vous asseurant que, comme je ne desire rien plus que tesmoigner à Sa Saincteté les effects de mon observance, ses ministres et serviteurs me seront tousjours singulierement recommandez, ainsy que Vous COgDolStrés aux Occa- sions qui se presenteront. Sur ce, je prie Dieu, mons' l’evesque de Nicastre, qu’il vous ayt en sa tres saincte et digne garde.

HENRY.

_ . l607. — JANVIER. — I"°. 'g Cop. — Archives de M. le marquis de la Grange. [AU ROI DÀNGLETEBBE.] Tres baut, tres excellent et tres puissant Prince, nostre tres cher ' Gaspard de Courtenay, seigneur de opposèrent toujours. Cependant les Cour- Bléneau, etc. fils cle Fraugois de Cour- tenay furent remis un peu plus en évi- tenay et de Marguerite de la Barre. ll clence dans le cours du xv11' siècle. Louis mourut en 1609. ll descendait en ligne de Courtenay, seigneur de Chevillon, de- directe et légitime, de mâle en mâle, du venu, en 1551, l’aîné de la famille, par roi Louis le Gros ; et ainsi, en cas d’ex- l’extinction des seigneurs de Bléneau, tinction complète de la maison de Bour- i écartela les armes pleines de Courtenay bon, sa famille serait arrivée au trône. de celles de France et reçut le titre de Mais cette branche illustre des Capétiens, prince de Courtenay. Leur famille ne fut qui comptait parmi ses ancêtres trois em- éteinte qu’en 1730 dans la personne du pereurs de Constantinople, vivait alors de- prince Charles Roger. Il descendait de puis longtemps dans l'obscurité. Ce fut en Hugues Capet à la vingtdeuxième géné- vain que Sully, lier de leur alliance (sa ration, et avait épousé la dernière héri- première femme était une Courtenay), tière, mais par une branche bâtarde, des essaya de les faire replacer au rang de anciens ducs de Bretagne de la maison de princes du sang, qui leur appartenait. Des France. raisons d'état, suivant les idées d’alors, s’y