DE HENRI 1V. 83 l607. - 31 JANVIER. Cop. — Biblioth. dela ville de Metz. Envoi de M. Clercx, bibliothécaire. Cop. - - Archives de M. le marquis de la Grange.
[AU CARDINAL DE GIVRY.]
Mon' Cousin, Pay eu ài plaisir d’estre informé, par vostre lettre du ix° de ce mois, des particularitez qui se sont passées. au consistoire tenu par Nostre Sainct Pere le Pape le jour precedent, sur le fait des Venitiens, et ne vous scauray pas moins de gré de la continuation de vos bons advis sur ces occurrences. Mais je ne puis me departir de l’opinion que _j’ay tousjours eue, qu’il `seroit tres expedient, pour le bien commun des uns et des aultres, que ce difierend fust terminé ar uel e bon accord lustost ue ar la resolution ue Sa Satine- tete veut pgendre d’essayer de reduire les Venitiens à la raison parla _ , voie de la force ; cela ne ouvant falterer la aix et tran uillité de P (ll P (I la republique chretienne, et allumer un feu parmy la Chrestienté qui sera mal aisé à esteindre par aprés. Sur quoy ayant faict sçavoir au _ s' d’Halincourt, mon ambassadeur, mes bonnes et sainctes intentions, ` avec le desir que j'ay de voir ces choses prendre un autre cours, et d’y contribuer, comme j’ay faict jusques icy, ce qui despendra de mon entremise et credit, je m’en remettray, comme de toutes autres choses, à ce que vous dira mon ambassadeur : priant Dieu, mon Cousin, qu’il vous ayt en sa saincte et digne garde. Escript à Paris, le dernierjour de janvier 1607.
saumur.
[1607.] —— [vues LA rm on Jmvisn.]
Cop. — Archives de M. le marquis de la Grange.
[A IÃEVÉQUE DE NICASTBE.] Mons" Yevesque de Nicastre, Je ne doubte point de l’ail’ection que
