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1 938 TABLE DE PLUSIEURS LETTRES A ADRESSES SUJETS DES LETTRES DE D TE` DES LKT'l'BKS BT SOUBCBS et Juliers ; mais il est à craindre que la maison d’Autriche n'entreticnne des divi, sions dans ces pays sans avoir recours ii des voies de fait ; c'est ourquoi le prince Maurice devrait user dlia son influence au- près de ceux qui y ont quelque pouvoir, sans y entrer à main année, ce qui don- nerait prétexte in d'autres d’en faire autant. Orig. - —B. I. Fonds Béthune, Ms. 0010, fol. IB.-Cop. Fond : Saint-Germain fr. Ms. 764, L, (ol. 185. — Impr. Mémoires — pour servir à Vilictoire de France, publiés ' par MM. Michaud et Poujoulat, S' serie, t. IV, p. 629. l 009. 9 m’l Pari'- A la ville dc P’m°"’ Envoi du brevet par lequel le Roi déclare vouloir qn’il y ait ii Poitiers un couvent de eapucins, tant pour la gloire de Dieu, le salut des habitants, que maintenir chacun t en son devoir. S. M.en écrit aussi a Yévêque i de Poitiers, avec lequel les habitants s'en- tendront pour choisir une place convœ uable an couvent dans l'enclos de la ville. Cop.-Arch. municipales de Poitiers. 10 mai. Ibidem. Au parlement de Normandie. Plaintes de toutes les longueurs et diüicultés apportées, malgré des jussious réitérées, à la verification de l'édit de mai 1607 sur _ Pérection en liefs de hauhert de toutes les terres vaines et vagues du duché de Nor- ' mandie, et à celle de l'edit qui cree en oilices les recettes des consignations. Le sieur Vignier, conseiller"du Roi et maître des requêtes de son hôtel, est envo é pour notifier une dernière lois les ordres de S. M. en exposer les motifs et assister à la délibération. Si elle n'est conforme à ses intentions, le Roi trouvera bien les moyens de sciaire ohéir. Orig. inséré aux registres secrets originaux du pnrlem. de Romandie, Arch. de la cour impôr. de Rouen. 18 mai. Ibidem. A MM. Jcannin et de Bussy. Il faut tâcher d'apaiser le diilércnd survenu entre les princes de la maison de Nassau. Leurs discordesseraicnt préjudiciables nou- seulement à leur Famille, mais encore a la république des Provinces-Unies. Il importe aussi d'a1l’ermir la bonne intelligence qui doit exister entre le prince Maurice et le sieur de Barnevelt ; ce qui n’cst pas moins utile ix la même république, dont les enne- mis sout prêts a protiter dclenrdësunion. lfétalnlissement d'un conseil tcl que l’a pro- posé M. Jeannin serait tort utile, seulement il nefaut point essayer de faire violence aux Etats sur ce point. M. Jeaunin doit rentrer en France sans attendre que cc conseil soit constitué. Toutefois, il faut ou'avant son départ une résolution ait eté prise au sujet des contributions. Il conviendra également de faire régler la quotité de la sornme que le lloi doit noyer I aux gens de guerre. S. M. désire que ’en I scigne commandée par le jeune La Force