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i r *1 t 932 'IABLE DE PLUSIEURS LE1`TB.}1.b ADRESSES SUJETS DES LETTRES - DATES. LIEUX DE LA DATE. DBS LETTRES. BT sotmcts. n'ont pas cru qu'il fût possible de faire accepter parles Etats la trêve simple qu'ils avaient l'iutentiou de leur proposer. Don Pedro de Tolède pretend que le roi d'Es- " pugne n'acquiesccra pas a la declaration relative ix la liberté des Pays-Bas, et qu’il se resoudre plutôt ix recommcncerla guerre ; mais il est probable qu'il n’cn sera rien, et que les Espagnols cederont lorsqu'ils ver- ront la contenance résolue des Etats et du ' Roi agissant de concert. Il ne faut pas ce- , pendant délivrer aux Etats un acte qu'ils . demandent, et par lequel le Roi les recon- . naîtrait libres et souverains pour toujours,

  • La trêve doit d’abord se conclure. Les am-

bassadeurs français sejoindront En ceux du É roi d'Angleterre pour aller à Breda ou à Anvers conférer avec ceux des arcbidncs, alin de faciliter et d’nvancei la conclusion du traite. Le Roi n'a point promis aux Etats un secours de quatre cent mille écus. Il esgobligé à des dépenses extraordinaires ‘ pour obvier au débordement des rivières, qui ont causé d’immcnses désastres en France. Ces dépenses mentent ii près de deux millions de livres ; aussi a t-il besoin de faire des économies. ' ` Orig. — B. I. Fonds Bethune, Ms. DOM), ' fol. IN. - Cap. Fonds Snixzbûermain fr. Mn. 76li, fol. 57. - Impr. Mémoires ' pour servir tt l'His¢uirs de Frûnce, pn- bliés par MM. Michaud et Paujonlnt, 2** série, t. IV, p. 532, etc. . 1609. 19 janvier. Paris, . A M M. Jcannin et de Ilussy. La négociation parvenue au point ou elle est, les Etats ne peuvent p us se contenter d'une simple trêve et ont besoin d’êtra reconnus pour libres ; sans quoi les ellbrts qu'ils ont faits seraient réputés des injus- tices, et le gouvernement de leur republi- `que une rébellion. On dit bien que le roi d'Espaguc ne consentira pas is accorder l’articlc relatif a la liberte ; mais il est probable que, si les arcbidues se déter- ' minent à traiter, ils le feront au nom du roi d'Espagno, et que, par ce moyen, ils tireront ce prince de l’embarras où il se trouve en allant lui-même contre sa propre déclaration. Ce sera un veritable service a lui rendre, Du reste, les pouvoirs que le roi d'Espagne a envoyés aux arclliducs sont parfaitement suffisants pour qu'ils puissent traiter en son nom. ll est india- ~ pensable que ces princes s'engagent li faire ratifier dans un bref delai par le roi'd'Es pagne le traite qu’i|s feront avec les Etats, et que, faute de cette ratification, ils s’en gagent ix se déclarer contre tous ceux qui fopposeraientà l'cxecution du traité. Mais on peut craindre queles arcbiducs ne veuil- ' lent pas y consentir, et qu'ils (entendent avec les Espagnols pour faire traîner les choses en longueur, alin de se donner le temps nécessaire dpour sa ipréparer à la guerre. Les arcbi ucs ont ait presser le r I Roi par leur ambassadeur d’obtenir des I