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r 1 s s 1 92lt IABLE DE PLUSIEURS LETTRES . ADRESSES SUJETS DES LETTRES DATES. LIEUX DE LA DATE. DBS r.n r rnBs. nr sovncns. 1608. `I9 mars. Paris. A MM. Ieannin et de Bussy. Le Roi juge mieux qu'iI ne le faisait d’abord de quelle importance est le commerce des Indes pour les Pays—Bas. Mais il est em- - barrassé de donner un conseil it cet égard, . ne voulant, ni alfaiblir ses alliés, ni com- ` promettre la conclusion du traité de paix _ avec les Espagnols. Ceux-ci feront cur possible pour attirer les Anglais dans leur ` parti, en leur faisant espérer le mariage . du prince de Galles avec la (ille du roi d‘Espagne, mais ce n’est qu'un leurre pour les tromper. Certains princes d’Italie _ ui redoutent la puissance espagnole ont ?ait au Roi des propositions d'al.lisnce ; celui-ci a voulu les engager ii donner des secours aux Etats, mais les démarches faites à ce sujet n'ont pas en de résultat. Il est nécessaire que les Provinces ~Unies _ se préparent à continuer la guerre, dans le cas où les négociations pour la paix n’a- boutiraient Il faut egalement que ces I rovinces sassurent des dispositions de lieurs voisins, afin de savoir sur quoi elles ` doivent compter pour l'aveuir. Il n'est pas probable que les Espagnols consentent Zn _ce que les Pays-Bas conservent pendant . quatorze années le commerce des Indes, sans s’en départir entièrement Ii l'expira ' tiou de cc terme. Ce commerce est certai- nement três importaut, toutefois le Roi ' porsistea penser qu'il vaudrait mieux relâ- cher quelque chose de ce côté, que d'nban- donner à l Espagne les places de Flandre - et du Brabant qu'elIe demande. Les Etats pourraient se contenter du commerce des Indes pendant un temps moindre que _ . quatorze ans, en ayant soin de ne s'obli ger ix rien, passé ce temps convenu. Le séjour prolongé que les deputés des archi- ducs font dans es Pays-Bas paraît sus- pect ; c’est un moyen pouypenétrer plus _ avant dans les conseils des Etats. ll vaut mieux pour ceux-ci un traité de paix dé- finitif qu’une trêve ; cependant une longue trêve serait préférable au renouvellement de la guerre. Les Anglais prétendent que ` le traité fait entra eux et la France par le duo de Sully est imparfait ; le Roi veut bien consentir â le renouveler, ainsi que ceux de ses prédécesseurs. 05;.-B. I. Fcnas Bénhnm, M., sans, an, l. - Cop. Fonds Saint Germain français, Ms. 763, 3, fol. 7û vario.--Impr. Mé- moires pour servir à I‘Hi :lair¢ de France, publiés par MM. Michaud et Poujoulat, 2** série, t. IV, p. 807, ete. 20 mars, Ibidem. Au parlement de Normandie. Avis de la nomination du Dauphin au gou- . vernement de Normandie, vacant par la . mort du duc de Montpensier, et du choix du maréchal de Fervaques pour remplir ` ' cette charge sous lo Dauphin pendant sa _ minorité. 0rig.—Arch. de la cour impér. de Rouen. - Registres anthent. du Parlement de Normandie. '»