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` A É NON IMPBIMLES DANS CE VOLUME. 9l/ A ADRESSES SUJETS DES LETTRES DATES. [JEUX DE LA DATE. . ons r.¤'r‘rnRs. nr SOURCES. d'Espagne, mais qu’ils ne s’en dessaisi ront qu'après le traité. Orig. —B. I. Fonds Béthune, Ms. 0000, fol. 98.—Cop. S¤i¤t Germsin français, Ms, 703, * fol. 078 verso.—I :np. Mémoire : pour ser- vir dl Vllistoirs de France, publiéspar MM. Michaud et Poujoulat, 2° série, t. IV, . 1607. p. l.98, c¤l. l, etc. 19 “°*°ml"`° Fontainebleau. Aux échevins, manaots ethn Ordre réitéré d’étahlir Claude Collin, prin- bitsnts de la ville de Caen. cipal du collége de Cnen, en qualité d'administrnteur de l’l lôtel-Dieu de cette ville, pour remplacer Vedministrateur dé- cédé. On ne peut faire un meilleur choix p ' dans l'intérêt des pauvres et du public. Cop.—Arch. de I’h6tcl de ville de Caen. 23 novembre. lbidem. A M. Jesnnin. Si Barneveldt ne renouvelle ses elI’orts pour parvenir à la conclusion de la paix avec l'Espague, les l’ays—Bas n'y pourront arri- ver. Appuyer plus que jamais Bnrnevcldt ii qui le Roi désire temoigner ellicaccmcnt, ainsi qu'aus siens, la reconnaissance qu'il _ mérite. ' Orig -B. I. Fonds Béthune, Ms. 9007, fol. 0.—C¤p. Fonds Saint-Germain fran- çais, Ms. 763,1, fui. All verso.- Impr, Mémoirerpourservirà Vllixteire de Francs, 2° série, t. IV, p. 208, col. 2. 23 novembre. Ibidem. A MM. Jeannin et de Bussy. Le prince Maurice voulant la guerre et Bar- ~ nevcldt voulant la paix, il est dillîcile qu'ils (entendent et qu'ils arrivent il un résultat. Si l’on y parvient, le parti qui , - aura succombé ne peut rester sincèrement _ attaché à l'autre. Ainsi on ne peut rien attendre de bon de l'avenir, s'ils ne se rap- proclnent avant la conclusion du traité, . Les Etats sont tellement engagés à la aix, i qu'ils ne peuvent plus éviter de la fiiirc ; / car, s'ils ne la font, ils eourront risque , d'être abandonnés de leurs alliés, qui re- jetteront le tort sur eux. Le Roi a ou avis O que les archiducs veulent prolonger pen- dant un nn la suspension d'armcs ; mais il ne conseille pas aux Etats de le faire, pour plusieurs raisons. Il pense qu'ils se sont montrés trop dilliciles pour ce qui concerne la religion ; c'e.st un point très- dillicile à traiter, et sur lequel il est né- cessairc qu'ils fassent quelques concessions à leurs adversaires. ll faut aussi qu’ils ' songent ii la forme qu'ils donneront ix leur république, et qu'ils n'oublient pas les services que leur a rendus le prince _, Maurice. On prétend que ce prince est ' tellement porté Si la guerre, qu'il est ré- ' salu de la continuer à ses risques et pé- rils, avec le seul appui de quelques villes ' des Pays Bas ; mais c'cst un parti déses- péré qui ne pourrait que lui être funeste. L'E1npereur et le roi d'Espagno fciguent de n'être pas d’accord entre eux, pour . mieux tromper les Provinces Unies. il convient de presser la conclusion de la ligue défensive projetée entre ces pro- vinces et le Boi, alin de savoir à quoi s'en tenir avent la négociation du traité de