NON IMPBIMEES DANS CE VOLUME. 909 ADRESSES SUJETS DES LETTRES DATES. LIEUX DE LA DATE. un LETTRES. BT SOURCE" Fuentès lait acheminer sept ou huit mille _ hommes qu’il a levés en Italie. On a cru d'nbord qu’il voulait entreprendre quelque chose contre Genève ; mais il paraît qu'il va s'aclxeminer vers la Flandre, afin de peser sur les Etats au moment de la con- clusion de_ la paix. Le Roi désire de la art des Etats un acte authentique par , liequel ils (engagent à ne laire aucun traité avec les arcliizlucs ou le roi d’Es- pagne sans son consentement ; il ne sau- \ — rait _se contenter d'une simple lettre que les Etats se proposent de lui écrire En cet égard. Si le lioi obtient satislaction pour _ ce qu'il demande, il s'engage à continuer ` V ' aux Provinces-Unies les secours qulil leur a lournis, soit conjointement avec le roi I d’Angleterre, soit séparément. Orig. - - B. I. Fonds Bethune, ms. 9005, fol. 03.—Cop. — Saiabûermain Fr. ms. 'M3]. fol. 119. F-Impr. Mémoire : pour ` servir à l’Histoîr : de France de MM. Mi- chaud et Poujeulat, 2° série, t. IV, p. 72, 1007. cul. 2, cte. l5juin, . t . . . .`, . . . .... . . . . ., A M. d'l'lalincourt. Nouvelle recommandation de remettre entre lcd mains du cardinal du Perron les pict- rerics retirées des mains du sieur Bocel- lay, afin que le cardinal, rappelé de Home, puisse les rapporter en France. A Cop. -Arcl1. de M. le marquis de la Grunge. t6 juin, lfontainelaleau. A MM. Jesnnin, de Buznnval Le dessein du Roi n'est point de faire rom- et de Bussy. pre la cessation d'armcs que les Pays-Bas ont conclue avec le roi d Espagne, mais ' bien de porter les Etats a ce qui peut leur être le plus utile. ll leur importe d'0btenir un traité de paix par lequel leur indépen-
- dance serait reconnue ; s'ils ne peuvent y
arriver, la guerre est préférable pour eux. Telle ne araît pas être ln manière de voir A du roi d'Angle, terre, qui redoute leur grandeur et leur prospérité. Barneveldt de- ' - sire tant la conclusion de la paix`, qu'il fait cause commune avec Jacques l". Uno ` - ' trêve lt long terme serait funeste aux Pro- vinces—Unies, parce qu’clles s'endormi- raient dans les douceurs.d'une fausse sécu- rite, et que des divisions ne manqueraient pas de naître parmi elles. ll l’aut_une bonne paix ou une guerre sérieuse. Les Etats n'ont pas besoin <l’envoyer un négociateur au-_ pres du lloi, puisqu'il leur a lui-même envoyé trois délégués, mais il ne s'op pose point. li ce qu'ils_l’assent passer des ' députés en Angleterre. L’Espagne appré- ciera beaucoup le rappel des navires des Provinces Unies, mais` cell¢s ci doivent peu s'attendre En obtenir en échange la ra- ' tilication et la déclaration du roi d'Espngne ` qui leur a été promise ; et quand elles Yolstiendraient, ce ne serait pas pour la ' trêve lt long terme, et encore moins pour la paix définitive. Orig — B. I. Fonds Béthune, ll!. 0005, fol. 90.—Cop. S' Germaiu, fr. Ms. 763-I, _ fol. l!9.—lmpr. Mémoires pour servir à l’Hîs|aire de France, publié : par MM. Mi- ` chaud et Poujoulat, 2* série, t. IV, p. 78.