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DE HENRI IV. 883 continuellement de toutes parts, s’alentissans les autres, mais plus i. a~ inconsideration 118 ar faulte de ouvoir. Sur uo `e ne uis , P 1 I ‘I P P Cl Y J P vous faire aultre commandement pour le present, que de continuer à m’advertir diligemment de toutes occurrences, et quand j'auray veu leur ambassadeur, je vous feray sçavoir ce que vous aurés à faire. Je . prie Dieu, Mons' de Bussy, qu’il vous ayt en sa saincte et digne _ ` garde. Escript à Paris, le x11_]° jour d’avril 1610. .

HENRY.

1610. — 13 Avait. — Ilm?. . Orig. - B. I. Fonds Béthune, Mss. 9285, fol. 35i A MONS" DE BREVES. i CONSEHLLBR nu Mon cousmx. 1> 1=:s rA r ET Mou A1w1sAssAo1-:1111 A nom :. Mons' de Breves, J’a entendu ar vostre lettre du xx° mars ce Y P l J I que vous m’avés escr1pt touchant l’abbé de Senones, et comme 1l est traversé par delà pour le faict de son abbayel. Maintenant je vous diray que je me remets à vous de recognoistre et juger l’equité de sa cause. Oultre le merite de laquelle, si vous voyés qu’il s’agisse en ce faict de mon service, vous Iassisterés et protegerés pour main- I ‘ Jean du Bois avait succédé, en 1588, restitution des Fruits percus. La reco111- comme abbé de Senones, à Claude de mandation Faite ici par Henri IV à son Hoville, SOI] oncle, dont il était coadju- ambassadeur put commencer l'inlluence teur depuis 1581. Mais, en 1601, il avait Favorable qui linit par faire triompher la recu lui-même forcément un` coadjuteur, cause de Jean du Bois. Néanmoins il ne ayant été accusé auprès du Pape de mau- revint point en Lorraine, mais il demeura vaise administration et même de dérange- à Rome _iusqu'a sa mort, arrivée à la lin ment <l’esprit. Il partit alors pour Bome, de 1625. C’est durant cette absence que _ alin d’y présenter en personne sa défense, les Bénédictins de la congrégation de et enlin au bout de dix ans il fut rétabli Saint-Vannes furent établis à l'abbaye de par décret du tribunal de la Bote dans la Senones, qui, un siècle plus tard, recut plénitude de son pouvoir, son coadjuteur un grand lustre du célèbre abbé dom Cal- _ Francois 'l’errel ayant été condamné, non met, général de cette congrégation. seulement aux frais du procès, mais à la _ I l 1 l g

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