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DE HENRI IV. 877 dray jamais la memoire, mais me revancheray tres volontiers en toute occasion, comme celuy qui desire plus que jamais embrasser toutes celles qui se presenteront d'estendre et asseurer nostre dicte amitié, pour toutes sortes de bonnes considerations non moins im- _portantes au bien commun de nos royaumes que à nostre contente- ` ment, ainsy que vous declarera plus particulierement mon dict ambassadeur en vous rendant compte de la suite de ces aflaires ; au nom de I ' Vostre tres affectionne frere et cousin, HENRY. ` Le xx° mars 1610, à Paris. q 1610. — 20 MAns.—lII"‘°. ' ' Orig. - B. I. Fonds Béthune, Ms. 9095, fol. 58. A MON COUSIN LE DUC DE MONTMORENCY, mn mr couunsmmz nn mman, couvimmznn nr Mou LIEUCTENANT eimznm. un MA vnovmcz DE Lmsunnoc. Mon Cousin, Je vous ay nagueres adverty des levées de gens de guerre que j’ay ordonné estre faictes en vostre gouvernement, et de l’ordre qui doibt estre ten11, tant pour l’enrollement des soldats qui serviront en icelles, que pour leur acheminement où j’entends m’en ' servir aprés qu’ils seront assemblez, afHn que mon peuple n’en re- çoive oppression ; ce que je me promets que vous ne fauldrés de faire suivre et executer en l’estendue de vostre dicte charge. A ceste fin, vous tiendrés la main que les ditcs soldats qui seront choisys pour estre enrollez au rendez vous où j’ay envoyé des co1nmissaires de mes guerres, s’y acheminent et rendent à la file, sans se mettre en trouppe, jusques ai ce qu’ils se soyent consignez aux dicts commissaires, lesquels ` lors auront soing et me respondront de les faire vivre comme ils doibvent. Et alin que mon intention soit suivie en cela, vous com- ., manderés au prevost des mareschaulx de vostre dict gouvernement de faire constituer et arrester prisonniers ceulx qui y contreviendront et seront trouvez tenir les champs sur le peuple, pour en faire la '