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LETTRES MISSIVES
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de mes allaires, surtout en l°0ccasion du traictement que son pere a receu des Espagnolz pour le laict de Saliionetti. J’avois eu advis que , Pevescbé de Cominges avoit vacqué, que, j’avois, il y a quelque temps, destiné au dict cardinal, pour Pengager davantage à mon ser- vice. Depuis _j’ay sceu qu’il n’estoit vacant. Je me souviendray le A gratifier quand _j’en auray Yopportunité, jugeant comme vous que sa personne me peut estre utile ..... 2 Je vous ay faict sçavoir ma volonté touchant l’instance que faict l’evesque de Verdun, a laquelle je n’ay rien a changer. Je prie Dieu, Mons' de Breves, qu’il vous ayt en sa saincte et digne garde. Escript à Paris, le XVlJ’jOl1I` de mars 1610.

HENRY.

` 1 aautaar.

l6lO. — 17 Mans. — II".

Orig. autographe. — Archives royales de Sardaigne. Envoi de M. Pambassadcur de France à Turin.

A MON FRERE LE DUC DE SAVOYE.

Mon Frere, Je vous remercie du compte que vous aves voulu me donner de ce qui se passe par delà; c’est un tesmoignage signalé de la constance et fermeté de vostre aflection, que j’estime grandement ; ` et auquel je correspondray tres sincerement. Les envieux de nostre amitié, comme de nostre prosperité, descouvrent, ce me semble, bien librement leurs passions ; mais plus ils s'ell’orcent de traverser DOS ' louables deliberations, plus acquerrons-nous de merite, et, comme fespere, de gloire et d’u.tilité, de mespriser leurs artifices. C’est ‘ le conseil que je suivray, _et auquel je vous prie de perseverer, remet- tant le surplus a ce que j’ay commandé au s' de Villeroy vous faire sçavoir de la part de

Vostre bien bon frere,

HENRY.

Ce XVI]': mars 1610. ’ Ici se trouvent plusieurs instructions emploi convenu entre le Roi et Yambas- de détail, en termes mystérieux, dlun sadeur.