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LETTRES MISSIVES


nouvelles que vous pourrés, principalement de la santé de nostre prisonnicre. Assurés Chasteauvert et Felipote’ que je ne les aban- donne poinct. ' HENRY. ` D’Elbene vous mandera le reste des nouvelles. Bon soir. Je des- chois si fort de mes merangoises, que je nlay plus que la peau et les os. Tout me deplaist ; je fuis les compagnies, et si, pour observer le droit des gens, je me laisse mener en quelque assemblée, au lieu de me rejouir, elles aclievent de me tuer. A Dieu? HENRY. 1610. —— 22 révtunn. - I". . Orig. -- B. I. Fonds Béthune, Ms. 9285, I`0l. 13. A A MON COUSIN LE CARDINAL DELFIN, Armr emacs on mns Arrinmzs nx comm on none. Mon Cousin, Je vous—prie, suivant la lettre que presentement j’escris à Nostre Sainct Pere le Pape, interceder, vous employer et tant faire envers Sa Saincteté, que le bon plaisir d’icelle soit, à ma nomination, priere et requeste, pourveoir maistre Jacques Gaul- drion, clerc du diocese de Bourges, de Pabbaye Nostre-Dame de Josaphatl, ordre de S‘ Benoist, diocese de Chartres, vacante à present « Donc vous me Ierés faveur de luy dire mari, a irriter son désir de revenirià la` ¤ ce qu'il aura à faire sur ce qu’il vous cour de France, où l’attendaitl’empire de ` ¤ fera entendre dc ma part : et sur ce, je la faveur, et à luirendre de plus en plus « demeure etc. insupportable le séjour de Bruxelles, où ¤I).e Paris, ce xn1_]°_janvier 1610. elle était retenue malgré elle depuis sa ¤MONTM©BIE1NCY.» tentative d`évasion. ’ En gagnant les serviteurs qui appro- ‘ Ce post-scriptum montre à quel pa- chaient la jeune princesse de plus près, roxysme était alors parvenue cette passion on continuait à Yexaspérer contre son funeste. _ Suivant le Gallia christiane, Jacques de Josapliat qu'en l’année 161'2, et son audrion n’aurait été nommé à l’abbaye gouvernement n'aurait été qulune longue