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LETTRES MISSIVES


faire jouir des eedicts que je leur ay accordez, en se maintenant en l’obeissance qu’ils me doibvent : et sur ce, je prie Dieu qu’il vous ayt, Mons' de Peucharnauld, en sa saincte et di ne arde. Escri t à Paris, È il P le xxv_]° Jour de janv1er l6l'O. _ HENRY 1. U - . 16lO. — Jmvvma., Orig. autographe. - Biblioth. impériale de Saint-Pétersbourg, Ms. 8%, lettre 16. p y Copie transmise par M. Allier. [AU DUC DE NEMOURS.;] Mon Cousin, J’ay sceu du s' de Bullion tout ce qui s’est passé à Thurin, par le recit qu’il miena faict et qu’il m’en a aussy rapporté parescript. De quoy je demeure tres content, comme de la peine ` que vous y aves prise, laquelle il m’a fidelement representée, et dont je n’ay voulu, differer de vous remercier par la presente, en attendant, ` qu’il s’oH’re occasion de la recognoistre comme' elle merite, asseuré que je l'embrasseray tres volontiers, car vous ne pouvés faire à ma personne un plus agreable et utile service qu’est celuy que _i’ay receu de vous en ceste occas10n ; pour lequel accomplir et parfaire à nostre commun contentement, je vous prie de continuer d’y employer ce qui dependra de vous ; vous opposant à ceux qui voudroient y apporter des remises et dillicultez nouvelles. Mon Cousin, le vray moyen dly obvier est de conclure nostre marché ; car quand _une chose est faicte l’on en tolere l’efl’ect avec atience, ce ue l’on ne fait tant u’elle A P, q CI demeure imparfaicte. Parachevons doncques celle-cy au plus tost, _ afin de retrancher aux envieur tout espoir d’en empescher la con- . clusion, et nous priver des advantages publics et particuliers que nous en esperons, comme j’ay donné charge au s' Trouillouk vous / ' ' I . l’a1re entendre plus particulierement, avec les expedmons et reso5 lutions qu’il remporte. Je prie Dieu, mon Cousin, qulil vous ayt ' Le bas du a ier, ou étaitle contre sein du secrétaire d`état, se trouve déchiré. P P S