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DE HENRI IV. 825

. ANNEE 1610; [1610. — veus LE COMMENCEMENT on rmvmâr.] Cop. — Musée Britannique, Mss. additionnels, n° 5458, fol. 167. Transcription de M. Lenglet. ` A MONS“ DE BEBNEVELT. Mons'? de Bernevelt, J’espere renvoyer bientost de par delà les am- bassadeurs des sieurs des Estats avec mes advis, conseils et delibera— tions sur les choses qui se presentent ; mais parce que le temps me presse, et que nos voisins se preparent en toute diligence pour s’op- poser aux desseings que nous avons faicts de favoriser la cause des heritiers des duchez de Julliers et de Cleves, il est necessaire aussy que nous advancions de nostre costé, par une bonne intelligence et cor- respondance, les effects de nostre commune deliberation. C’est pour- quoy j’ay estimé devoir faire partir devers eux le s' de Bethune, por- teur de la pre ente, avec mes advis et intentions pour ce subject, pour en conlerer avec les dicts sieurs des Estats, mon cousin le prince Maurice et vous, et me rapporter les vostres en diligence, pour, aprés, mettre incontinent la main a la besogne, comme il est requis et necessaire que nous lacions, si nous ne voulons estre prevenus des adversaires de nostre commun desavantage, ainsy que vous dira plus particulierement le dict s" de Bethune, auquel vous adjousterés foy comme à moy—mesme, et mc le renvoyerés au plus tost. Je prie Dieu, Mons" de Bernevelt, qu’il vous ayt en sa saincte garde. I . HENRY.