une cause si mauvaise, les effects de leurs pernicieuses intentions.
Car il est de soy si foible et ay si peu de subject de redouter ceux
` desquels il pourroit estre seconde en une action si detestable, que si
mes subjects de vostre gouvernement estoient en peine de ceste saillie
et de ce qui en succedera, vous les en delivrerés en les advertissant
- que j’ay encore asset de vigueur et de force pour, avec eux, reprimer
une semblable desobeissance, à la gloire du nom françois età la honte
` des ennemys d’iceluy. Je prie Dieu, mon Cousin, qu’il vous ayt en
sa saincte et digne garde. Escript à Paris, le xv1j° jour de decembre
1609 l.
.` HENRY.
i 1609. — 21 niâcmunms.
Orig. — Biblioth. de Stuttgart}. Copie transmise par M. Miclielan.
A MON COUSIN LE, DUC LOlS-FREDERIC, `
—, pmmcn on vrmrnmsunc. `
Mon Cousin, .J’ay esté tres aise de sçavoir vostre bonne disposi¢
tion et la continuation de vostre affection àjmon service, par la
lettre que vous nfavés escripte par Trillac et le rapport qu’il m'en a
_ faict, la me presentant ; desirant que vous croyés que je le seray
aussy qu'il se presente occasion de vous tesmoigner ma bonne vo-
lonté, alfin que vouscognoissiés par effect que vostre personne
m’est—tres recommandée, comme a tousjours esté aux Roys mes
predecesseurs et à moy vostre maison. Je prie Dieu, mon Cousin,
qu'il vous ayt_en sa saincte garde. Escript à Paris, le xxj° jour de de
cembre lO09 il .
, HENRY.
i nnuumr.
' Cette date nousiest fournie par le ma- gouverneurs de provinces. L'adresse du
nuscrit de du Puy, qui donne la lettre duc d’Aiguillon se trouve udans les deux
comme une circulaire adressée à tous les ' autres manuscrits.
Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome7.djvu/835
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LETTRES MISSIVES