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‘ [ .DE HENRI IV. 8l5 [1609.] — 15 nÉcEMnr.E. ` ` Orig. autographe. — Archives de M. le duc de Crillon ; et cop. B. I. Suppl. Ir. 1009-4. I [A M. DE CHILLON. Brave Crillon, Je vous aime trop et fais trop de cas de vostre ` aliection à mon service, pour ne vous assister de tout ce qui des- _ pendra de moy pour vous oster de peine, et vous tesmoigner le soin ‘ articulier ue `e veulx avoir de vous. Je commandera donc toutes .P (I J Y les despesches qui vous seront necessaires pour vous l’a1re JOUIP de la race ue vous aves c -d, evant obtenue ; et non seulement en cela, 8 (I Y ` mais en tout ce que Je pourray, vous me trouverés d1sposé à vous faire cognoistre par ellect que je vous aime. A Dieu, brave Crillon. Ce xv° decembre, à Paris. _ _ ' HENRY. [1609.] — 17 oàcsmnnn. — I'°. Imprimé.- OEcon0mies royales, t. III, ch. S7. un [AU DUC DE SULLY.] Mon amy, Vous _sçavés pour quelle occasion je commanday, des le — commencement de juillet de llannée derniere 1608, au tresorier de mon espargne Puget, de l’aire ;u11e declaration et promesse au profit de Placin, autrefois son commis, pour quelque proces qu’ils ont en- semble, et Yasseurance que je donnay moyemesme, et fis donner pour vous, auydict Puget, que la dicte promesse luy seroit rendue, comme nulle et de nulle valeur, estant faicte par luy seulement pourobeir à mon commandement. J’ay sceu que la dicte promesse est encore en vos mains ; et c’est pourquoy je vous fais ce mot pour vous dire que mon intention est que la dicte promesse soit par vous rendue au dict Puget, aflin qu'elle ne luy puisse nuire ne prejudicier, comme aussy ` il n’est pas raisonnable,. puisqu'il n’a rien faict en cela que ce que je luy ay commandé, et sur l'asseurance que je luy ay donnée de la res-