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DE HENRI lV. 809 le trouvoient et atteignoient en mon Royaume, l’arrester et le 1 a— mener, et s’il estoit jà sorty d’iceluy, le suivre et reclamer en tels lieux qu’ils le joindroient, et, pour ce faire, avoir recours aux gouverneurs et magistrats d’iceulx, suivant mes lettres de commission. Je lis partir aussy le lendemain le s' de Praslin, capitaine de mes gardes, pour aller trouver les Archiducs à mesme lin, et, s’il estoit passé à Breda, ou en places obeissantes aux Estats des Provinces-Unies, de recourir à iceux pour le mesme eilect. Or, il est adveml que le dict prince auroit , esté contrainct, pour lindisposition de sa femme et la lassitude de ses chevaulx, de sejourner un jour ou deux au dict Landrecy ; ce qui a donné moyen et temps au dict exempt et au dict chevalier du guet . de le trouver encore au dict lieu avec sa suicte, où le dict exempt, qui « y arriva le premier, luy fit commandement de ma part de retourner en mon Royaume ; de quoy il lut fort surpris, et neantmoins respondit qtfestant hors de mon dict Royaume, il n'estoit pas tenu d'obeir au ` mien commandement, et au reste, q u’il n'avoit entrepris ce voyage sans biscuit (voulant dire, à mon advis, sans bonne seureté de la part arrester en quelque lieu qu’il se trouve faire entendre la charge que Sa Majesté dans le Royaume, avec tout ce qui est . leuradonnée parla presente ordonnance, j à sa suicte._A ceste lin, Sa Majesté en— qu’il leur fera veoir, les requerir et prier joint expressement à tous gouverneurs faire arrester en leur ville le dict prince et ` de places, manans et habitans d’icelles, ' sa suicte, les mettre en seure garde, s’as- et à tous autres ses subjects auxquels il seurant Sa Majesté qu'ils feront service s’adressera, de luy donner main forte et tres agreable,à messieurs les Arcbiducs, assistance dont illes requerra, sans y faire vers lesquels Sa Majesté a envoyé presen- faulte, sur peine de desobeissance ; et tement un personnage de qualité Pour advenant qu'il le puisse prendre et arres- cest ellect, leur remonstrant le dict cheva ter, suivant la volonté de Sa Majesté, il le lier du guet combieuil importe à Ventre- retiendra et mettra en seure garde, en la tenement de la paix publique que la per- plus prochaine place du Royaume où il le sonne du dict prince soit retenue, et que trouvera. Et en cas que le dict chevalier Sa Majesté soit pour ce regard satisfaicte du guet treuve le dict prince de Condé jà et obeye, promestant de la part de Sa hors du RoyauuJe, Sa Majesté luy acom~ Majesté d'user de revanche en pareille mande de le suivre ; et le trouvant en une occasion. Donne à Paris, le xxix' jour de ville hors iceluy, de s’adresser aux gou~ novembre, au soir. verneurs et magistrats d’icelles, et de leur HENRY. » Lrrrnrs ns anim iv. - vn. nce