. ner que le traicté de treive soit executé à son proflit, et luy remis, suivant iceluy, en son bien. Cest chose qui luy est deue par le dict ` traicté de treive ; il le recevra neantmoins en grace et bienfaict, pour vous en rendre service avec toute fid elité ; et festimeray aussy qu’aurés eu quelque egard ma recommandation, dont je me revancheray tres volontiers en toutes autres occasions, quand en seray requis pour vostre contentement, de mesme affection dont je prie Dieu, ma Niepce et bonne sœur, qu’il vous maintienne en bonne prosperité. Escript à Fontainebleau, ce XIXe jour d’octobre 1609. ` Vostre oncle et bon frere,
- 1609. — 20 OCTOBRE.
Orig. — Archives des Médicis, légation française, liasse 3. Communication de M. le ministre de France à Florence. A MON.NEPVEU LE GRAND DUC DE TOSCANE. ` Mon Nepveu, S'acbeminant à Rome le cardinal de la Rocheloucault, pour recevoir le chapeau et prendre possession de la dignité à laquelle il a esté appellé, je l’ay chargé de ceste lettre pour vous asseurer de la continuation de la bonne volonté que je vous porte. Par tant, je i vous prie de le croire en cela comme si c’estoit moy-mesme. Je prie Dieu, mon Nepveu, qu'il vous ayt en sa tres saincte et digne garde. Escript à Fontainebleau, le xx° jour d°0ctobre 1609 1. '
saumur. _ ' Une lettre analogue fut adressée le meme jour au duc de Savoie.
