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DE HENBI [V. 775 [l609.] — 27 sE1>'rEMB1uz.—~II'“°. imprimé. — (Economics ro_yalcs, it. III, chap. 23. [AU DUC DE SULLY.] •‘ Mon amy, Voyes les lettres du s’_ de la Force et les papiers que _ je vous envoye. Les Espagnols nous renouvellent en Navarre une vieille querelle que nous pensions assoupie ou en voye d’acco1 cl. Je . n’ay pas delibere qu’ils s’en advantagent plus que cle celle (le Beam. Conleres-en avcc m’ le chancelier et Iaictes-en parler à l’&lI]l)3SS3Ll€ll1` d’Espagne par quelqu’un de mou' conseil. Cest plus pour justifier ce qui sien ensuivra, que pour y esperer le remede par son moyen. Jiescris aussy presentement au dict s" de la Force qu’il conserve H10!) auctorite et protege mes subjects comme il convient, en s’opposant à toutesvoies de Iaict par celles qu’il verra estre necessaires et propres pour mon service ; mais il faut pourveoir aux frais qu’il luy con- viendra laire comme à ceux qu’il a jà advancez en Bearn, puisque ceux du pays n’y peuvent fournir, ainsy qu’il escrit. Je luy mande sur cela ‘qu’il envoye un estat des uns et des autres, aHn que nous en ordonnions avec plus de lumiere. Sur quoy fauray à plaisir que vous me mandies vostre advis. A Dieu, mon amy. Ce xxv1J° septembre, à Fontainebleau. I _

HENRY.

[1609.] — 29 serrnmear. —I'°. ` Orig. — B. I. Fonds Béthune, Ms. 9140, fol. 27. _ ' Cop.- Suppl. fr. Ms. 1009-3. A MON COUSIN LE DUC DE NEMOURS. Mon Cousin, Je sçay de quelle allection vous aves embrassé et ad- _ _ vance tout ce que vous aves recogneu appartenir au bien de mes all ‘ Cette lettre était de la main du Iloi. .