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DE HENRI IV. 65 l’auctorité d’iceluy, je vous prie y faire consideration et croire que I ' U . D ’ C ’eusse volont1ers defferé à la riere ue vous m aves f&1CÉ€ ar vostre J . lettre du xxv° novembre et à ce que mon dict ambassadeur m’en a ' ’ O I ’ C O represente, pour laillectton que Je VOUS porte et l estat que Je fais de VOSÉTC bonne VOlOI]lé GDVCTS H10)', si J6 Il,€l'l CUSSC esté I’ClZC1`ll.l POU? CC ` subject ; me remettant à compenser ceste grace à Tendroict du dict Vigilanti quand il s’en offrira quelque aultre occasion pour son bien et advantage, ainsy que vous dira plus amplement mon dict ambas sadeur. Je prie Dieu, mon Cousin, qu’il vous ayt en sa saincte et digne garde. Escript à Sainct Germain en—Laye, le ...... . jour de decembre 1606. i . HENRY. des statuts de ces ordres honoriii ues ue honorer. Ce rare exem le de robité me , (I (I P P our les di itésde1’E lise, au su'et des- aroit si admirable, ue 'e le revarde P sn 8 J P (1 J s quelles on obtenait si souvent des dispenses comme un ornement de mon regne ; mais comme celles qui sont demandées dansplu- iai un extreme regret de voir qu’un sieurs lettres précédentes et dans tant d’au- homme qui, par sa valeur et par sa fide- tres. Les mêmes traditions furent conti- lité, est parvenu si dignement aux pre- nuées sous Louis XIV ; et tandis que les mieres charges de ma couronne, se prive ` prélats en faveur continuèrent à réunir, lui-mesmede cette nouvellemarque d’bon comme Tarcbevêque de Reims, frère de neur par un obstacle qui me lie les mains. Louvois, les évêcbés et les abbayes les plus Ne pouvant faire davantage pour rendre considérables, le Boi se trouvait lié par justice à vostre vertu, je vous assurerai du les statuts de l’ordre du Saint-Esprit, au moins par ces lignes, que jamais il n'y au- . point de ne pouvoir y admettre le maré- roit eu de dispense accordée avec plus de chal Fabert, qui, au lieu de se faire fabri- ' joie que celle que je vous enverrois` de quer une généalogie comme plus d'un, mon propre mouvement, si je le pouvois • déclara à S. M. qu’il n`était point dans les sans renverser le fondement demon ordre. conditions de naissance exigées. Louis XIV Ceuxa qui je vais en donner le collier ne lerécompensa de ce loyal refus par cette scauroient jamais en recevoir plus de lustre belle lettre, qui n'est ordinairement citée dans le monde que vous en_acquerez par que par fragment. le refus que vous en faites par un motif si ¤ Mon Cousin, je ne scaurois vous dire vertueux. Je prie Dieu qu’il vous ait, mon avec nelle estime our vous "ai lu, ar Cousin, en sa saincte et di ne arde.— De ` P J P 6 8 vostrelettre, du 1 1 de ce mois, Yexclusion Paris, le zg decembre 1661. que vous donnez vousmesmes pour le, ¤LOUlS. n cordon bleu, dont j’avois resolu de vous I.E'l"I’ItES ns 11::141111 xv.-vn. 9