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D C . DE HENRI IV. 765 traverser., Je prie Dieu, Mons' de Breves, qu’il vous ayt en sa saincte garde. Escript à Monceaulx, le dernier jour de aoust,1609. ' y HENRY. I mwrxar. I i 1609. — g ssrrnunma. Orig. — Arch. du duc de la Force., Imprimé. — Mémoires dc la Farce, publiés par M. le marquis dela Grange, t. ll, p. 237. [A M. DE LA FORCE.] Mons' de la Force, Je ne vous diray aultre chose pour response à la` vostre du XXVl1l° du passé, laquelle m'a esté rendue le v1° de cestuy- cy, sinon que je n’ay rien à changer à la derniere que je vous ay escripte de Monceaux, sur l’envoy des depputez de la ville de Jacques', que premier je n'apprenne de vous ce qu’ils auront faict en leur voyage vers le vice-roy d’Arragon, ne me pouvant persuader, quelque mine que l`3C€11t nos voisins, qu’ils rompent le traicté, puisque d’eux mesmes ils llont commencé, et vous en ont envoyé rechercher, ny _ que, quoy qu’escrivent les religieux de Pronceveaux à ceux de ma ville de Sainct-Jean Pied-de—Port, que pour la prise que, par mon con1- mandement, vous avés faict faire du bestail appartenant à ceux d’A11ço, qu’ils nous facent la guerre ; et ce qu’ils ont armé la frontiere est au- tant pour garder que nous entreprenions sur eux, ou voir si nous nous relascherions à quelque chose, et qu’ils se peussent vanter de~ l’avoir obtenu de vous par peur, que aultrement ;` quoy je ne suis nullement resolu. J’ay veu aussy celle que vous escrit le viscomfe _ d’Echaux, mais je m’asseure qu’enHn le tout se resouldra à rendre à mes subjects ce qu’ils leur auront pris, et demeurer bons amys, tant . du costé du Bearn que de la Navarre. Que s’il survenoit aultre chose, vous m'en donneriés advis, que j’y pourveoie `promptement, ce . que je Terois. Et ce pendant _j’estime à propos pour le bien de mon ' Jacca. A