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U DE HENRI IV. I 76]. des Pays—Bas, et que j’ay attendu patiemment fopportunité pour faire valloir plus utilement ce mien zele, ainsy que me promets qu’il aura proflité, et continueray a faire le semblable où j’auray le moyen de l’y employer commodement, ne recherchant en cecy, non - fostentation du monde ny Yapplaudissement de la voye publicque‘, mais la satisfaction de ma conscience et le debvoir auquel je suis oblige comme Roy tres Clirestien. Je suis tres ayse qtfenlin le différend d’Elle avec les Venitiens soit accomode, et qu’Elle y ayt apporte la disposition que j’y ay recogneue, et approuve celle que les Venitiens ont contribue, lesquels feront main- tenant sagement s’ils se comportent de façon, en son endroict, qu’Elle ‘ _ ayt subject de leur departir ses graces et les tesmoignages de sa bonté paternelle, comme Elle pareillement, de son coste, de leur donner occasion de bien esperer d’icelle àfadvenir ; tres content d’ailleurs que les uns et les autres recognoissent etdeclarent que lintervention de mon auc ori én a es e in ruc ueuse. ais "eusse esire ue a recomman- t t ’y t f t M J d q I dt q"ft t y tt td di1DtI` a ion uaves aic e eus reuss au con en emen u car `na e 111, pour Yaffection que je sçay qu’il porte à mon service, et le tesmoignage public qu’eust rendu sa Sainctete qu’Elle aime et cherit ceulx de sa con- dition. En tout cas, je loue le soing avec lequel vous y estes employé, et desire que vous continues cy-apres aux aultres occasions que jugerès propres pour son bien et advantage. Quand le nonce viendra me parler d'autres affaires, je me souyiendray de ce que vous estes d’advis, et il desire que je luy die en sa faveur, aflin qu’en rendant compte par delà, Sa Sainctete une aultre fois soit préparée à le gratilîier de ce dont Elle sera requise pour luy, à ma recommandation ; à laquelle vous aves bien respondu quand Elle vous a parle de ces capuchins ‘ Nous conservons la leçon de foriginalz lierement écrits les mots applaudisscmeni de _ ' voyepublicquc, qui très-probablement n’of- lavoyc publicquc, pour exprimer le sulfrage fre qu’une des irrégularités de Yécriture de la foule, du vulgaire, comme on dirait , d’alors, et est ici au lieu de voix publique. aujourdhui : de la rue. L'homoplionie en- Toutefois, le sens genéral de la phrase tière des deux lectures nous paraît s'0p i permettrait, jusqu`à un certain point, nous poser à cette interpretation. t BH CODVCUOHS, de I`€güI’dCI` COTDIDB I‘ég’U i . LETTRES DE EIENRI IV —VIl'.