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. Sainct-Bernard, de l’abbaye et monastere Nostre-Dame de Leime, _ ordre de Cisteaux, diocese de Cabors, vacquante par le trepas de dame Jeanne Puydeval, derniere abbesse d’icelle, luy en octroyant et Faisant expedier les bulles, dispenses et provisions apostoliques qui u luy seront necessaires, suivant les memoires et supplications qui en seront presentées à Sa Saincteté ; et vous me ferés plaisir tres agreable : _ priant Dieu, mon Cousin, qu’il vous ayt en sa saincte garde. Escript à~Monceaux, le dernier jour d'aoust 1609. HENRY. ‘ rononr. 1609. —— 31 _Aoû'r. — IV"". i Ong. - B. I. Fonds Béthune, Ms. 9140, foi. ig. [A M. DE BREVES.] ' ‘ Mons' de Breves, Encores que le Pape vous ayt dict et asseure ' avoir faict feuilleter ses registres, et n’avoir point trouvé par iceulx, I que Sa Saincteté ayt ordonné à son nonce residant à Cologne de Faire ollice en faveur du marquis de Bourgau, sur le diH’erend de la suc- ` `_ cession de Cleves, sy est—ce que je demeure en ceste opinion _qu’Elle a esté requise et importunée des Espagnolz et de ceulx de la maison _ d’Aust ;riche, pour le porter et recommander ou besoin seroit, en ceste occasion, et qu’il y a esté satisfaict par Elle, nonobstant qu’Elle face contenance de ne le vouloir advouer. Mais qu’Elle considere bien s’il est raisonnable que les dicts Espagnolz, soubs ce manteau ordinaire de religion, duquel ils se couvrent si volontiers, mettent peine d’u- _ surper et envahir l’l1eritage dlaultruy, et qu'Elle croye asseurement, _ s’il y a lieu en ce laict de faire bien à la religion catholique, que _i’en seray aussy soigneux que tous ceulx qui jettent ainsy ces beaux pre i textes en avant, pour esblouir les yeulx de sa prudence, et cependant advancer leurs ambitieux desseings. Elle sçait (ainsy que je veoy par vostre lettre du llllc de ce mois, qu’Elle vous a declaré} la façon de laquelle je me suis conduict, pour cgregard, au traicté de la treive
