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LETTRES MISSIVES
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A 1609. — Si A0ûT. — I"°., ` B Orig. — Arcliivcs municipales dela ville de Bordeaux. Copie transmise par M. le secrétaire général de la ville. A NOS TRES CHERS ET BIEN AMEZ LES MAIRE ET JURATS DE NOSTRE S I VILLE DE BOURDEAUX. . Treschers et bien amez, Nous avons sceu par le s" dêificose que quelques uns ont voulu donner empeschement à la continuation du bastiment qu’il fait aux places qui sont dans nostre fief des Chartreux, que nous luy avons cy-devant accordées, et de celles aussy qu’il a . retirées des s" de Darns et de Lure ; ce que nous ne voulons qu’il soit faict, veu qu’il n’a rien entreprins en cela sans necessite, permission et par l’advis de nostre cousin Ie mareschal d’()rnano, et que le fonds sur lequel il bastit nous appartient. A ces causes, nous voulons et vous mandons que vous ayés à faire lever tous les empeschemens qui auront esté faicts au prejudice de la permission de_ bastir en lieux susdicts que nous aurions accordée au dict s’ de Viçose, et suivant l’advis de nostre dict cousin. En quoy faisant vous nous ferés service agreable. Donne à Monceaux, le dernier aoust 1609. - HENRY. ronosr. A l609. — 31 Aoûr. — Il‘“°. Orig. — Biblioth. de la ville de Metz. Envoi de M. Clercx iipliotliécaire. D [AU CARDINAL DE GIVRYI.] Mon Cousin, L’incertitude du partement de mon cousin le duc d’Espernon a esté cause que je n'ay point faict de response aus vostres, que vous m’avés escriptes aprés vostre arrivée à Metz ; d’autant que, comme je croyois qu’il deust s’en aller plus tost, je me resolus de vous escrire par luy ; et ses affaires l’ayant faict diiferer de jour à U aultre, _i’ay aussy attendu de faire ma depesche _iusqu`à ce qu’enfin la