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— DE HENRI IV. 7l15i . dela singulierc et parfaicte amitié que je luy portois, laquelle estant resolu de continuer et estendre sur tout ce qui luy appartient, je me remets au s' Guicbardini à vous declarer Vasseurance que je luy en ay donnée pour vostre particulier ; car je veux embrasser et favoriser de _ tout mon possible vostre bien, repos et consolation, non moins que Fadvantage de mes nepveux vos enfans, qui me seront recommandez comme merite Yaflinité qu’ils ont avec moy et la bonne volonté que je leur ay promise, ainsy que vous entendrés du dict Guichardini. Je prie Dieu qu’il_vous ayt, ma tante et bonne niepce, en sa saincte garde. Ce xxvf juillet, à Paris. _ Vostre nepveu et bien bon oncle, HENRY. ` U 1609. — 28 JUILLET. Orig. — Arch. du duc de la Force. Imprimé. — Mémoires dela Force, publiés par M. le marquis dela Grange, t. II, p. 231. [A M. DE LA FORCE.] h Mons' de_ la Force, Sur l’advis que le s' de Belsunce, gouverneur ' de mon pays de Soulle, m’a donné que le s’ de Meritein passe sou- vent par son gouvernement pour aller en Espagne, et qu’il y a moyen de s’en saisir, je luy ay commandé de ce faire et de l’envoyer.pri— sonnier à Pau, par celle que je luy escris à ceste fin, laquelle vous ‘ "luy ferés tenir en diligence seurement et secretement, aflin que la i dicte prise soit faicte. De quoy je vous ay bien voulu advertir, à ce que incontinent aprés qu’il sera en Bearn, vous commandiés aux gens de mon conseil ordinaire de luy faire et parfaire son procès sur les charges et informations qu'ils ont contre luy, sans user ceste fois des longueurs qu’ils ont cy devant faictes : et sur ce, je prie Dieu, Mons}` de la Force, qu’il vous tienne en prosperité. Escript a Paris, le xxv11_]° jour de juillet 1609. ` t ' HENRY. i . . on Lomme. LETTPES DE HENRI IV. — VII. l i