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LETTRES MISSIVES


oncle le grand duc vostre pere, comme l’un de mes meilleurs amys, je vous veux continuer la mesme bonne volonté que je luy portois, et la vous faire paroistre en ce qui s’of}`rira pour vostre bien et advan- tage, ainsy que vous dira le dict Guicciardini : priant Dieu, mon ` nepveu, qu’il vous aytjen sa saincte et digne garde. Escript à Paris, le xxvj’jou1‘ de juillet 1609. `

HENRY.

nnvraar. l609. — 26 Jo11.LE1:. —IV‘“°. . Orig. — Archives des Médicis, légation Française, liasse S. Copie transmise par M. le ministre de France à Florence. A MON NEPVEU DON FBANCESCO DE MEDICIS. Mon nepveu, La perte que vous aves faicte de mon oncle le grand i duc vostre ere ui soit au ciel m’estant commune avec vous, our P (l P la singuliere afiection que je luy portois, j’ay pris en bonne part les offres que vous m’avés iaictes de la vostre par le s' Guicciardim, qui vous dira que je vous aime et cheris, et desire vous le tesmoigner en quelque bonne occasion. Je vous prie le croire comme moy mesme, - • . ., _ et Nostre Seigneur qu’il vous ayt, mon nepveu, en sa saincte et digne garde. Escript à Paris, le xxvjc jour de juillet 1609. ` HENRY. i saumur. [1609.] — 26 JUILLET.- V". _ Orig. autographe. — Archives des Médicis, Christine de Lorraine, liasse 5. Copie transmise par M. le ministre de France à Florence. I i A MA TANTE ET BONNE NIEPCE LA GRANDE DUCHESSE DE TOSCANE. Ma tante et bonne niepce, Comme vous avés à bon droict esté tou- . ' chée de la mort de feu mon oncle le grand duc, que Dieu absolve, je n’ay pas aussy eu peu de ressentiment de la perte que j’y ay i`3iCiB avec vous d’un vray et cordial amy, et en ay rendu les preuves dignes `