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qui arrivent ordinairement par le moyen des combats en duel, j’ay Faict faire les deux edicts~que je vous envoye, l’un pour servir en ce qui est de mon royaume de Navarre, et Yautre en mon pays souverain de Bearn, par lesquels je deltends si estroictement les dicts combats en duel, que yespere, avec l’ayde de Dieu, qu’ils cesseront desor- ~n1ais, pourveu que les dicts edicts soyent observez. C’est pourquoyje vous ay bien voulu faire la presente, pour vous dire que, oultre ce que vous Peres une œuvre saincte et pieuse, vous me ferés service agreable de faireen sorte que les dicts edicts soyent promptement veriiiez, chascun au lieu ou il doibt estre, et de —tenir exactement la main à Yobservation et entretenement d’iceux, comme je me lc promets de vostre affection, et que je vous en prie de tout mon cœur. Celle-cy n’estant a aultre fin, je prieray Dieu, Mons' de l Force, qu’il vous tienne en prosperité.Escript à Fontainebleau, le lXcjOUI‘ de juillet 1609,
ou Loueurs. . 1609. —— IO JUILLET. - _ 4 Orig.—B. I. Fonds Béthune, ms. 9020, l’ol. 57. A MONS“ DE BREVES. cousnnrtnn mv Mon cousnn. nirsrir ET Mos ausassinnun A noue. Mons' de Breves, Vous cognoissés le s' Hieronimo Tantucci, gen- tilhomme sienois qui estoit auditeur du feu cardinal d’Ossat., et qui m'a esté certilié tres aliectionné à mon service, pour les tesmoignages ` qu’il en a rendus à mes ambassadeurs qui ont residé par delà. Cest pourquoy, comme l'on m’a faict entendre qu'il estoit cogneu de Sa Saincteté et qu’Elle luy avoit faict paroistre sa bonne volonté en |’occasion d’un evesché ou il avoit esté nommé par le feu grand duc, qui nia peu reussir, j’escris maintenant à Sa dicte Saincteté et la prie de luy departir sa favorable bienveillance, en ce qui s’ofl’rira pour son bien et advantage. Par tant, vous luy en ferés toute instance de ma - part, comme aussy au cardinal Borgbese, lorsque vous en serés requis par le dict Tantucci, et particulierement pour luy faire avoir la quï
