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sion de la religion catholique dont il fait profession, plusieurs pertes et ruines, emprisonnement de sa personne et bannissement du pays, ceux du conseil d’Escosse continuant cette persecution luy ont faict faire commandement de comparoistre'personnellement devant eux au xxv° de ce mois ; auquel obeissant, il craint d’en recevoir un plus mauvais traictement, comme on a` fait à plusieurs autres, que ceux du dict conseil ont privez d’honneurs, terres et moyens pour les forcer en leurs consciences. De quoy ayant compassion, _i’escris au roy de ` la Grande-Bretagne, mon bon frere, la lettre que je vous envoie en creance sur vous, laquelle vous estendrés des plus favorables consi- derations dont vous pourrés adviser, pour faire obtenir au dict comte une licence par escript de retourner en Escosse et y pouvoir vivre en liberté de conscience, sans que les ministres ou autres l’y puissent troubler. Et en cas que le dict roy ne se voulust disposer, pour lamour de moy, à luy accorder ceste grace, au moins qu’il luy donne une asseurance de le faire jouir comme auparavant de ses terres et biens, pou1 en disposer et s’entretenir de deçà la mer. C’est à quoy vous vous emploierés le plus serieusement et industrieusement qu’il vous sera possible, comme en chose que j’ay fort à cœur, et que je tien- dray du roy de la Grande-Bretagne à plaisir, et de vous à service tres agreable. Ce pendant je prie Dieu, Mons' de la Boderie, de vous ‘ avoir en sa saincte garde. Escript à Fontainebleau, le xv° jour de juin i 1609. —
_ - un unurvima. 1609.- 22 wm,. h Orig. — Archives de l’Empire, sect. judiciaire. Cour des monnaies, Z, 2886. A [A M. LE CLERC. I rrrimnn nnnsnnaur nn LA com mas Mommns.] A I V Mons' le Clerc, Parce que j'ay à traicter en mon conseil de choses . qui touchent le faict de mes monnoies, vous ne fauldrés de vous
