_, . DE HENRI IV. 721 pourveu ; vous ne fauldrés, incontinent la presente receue', d’en faire instance à Sa dicte Saincteté, et luy representer que voilà le remede le plus convenable, `à mon advis ; luy Faisant instance de se disposer à l’ell’ect d’iceluy et y contribuer de ce qui depend de sa prudence et bonté, l’asseurant que je le tiendray a plaisir tres grand et tres agreable. Je prie Dieu, Mons' de Breves, qu’il vous ayt en sa saincte et digne garde. Escript à Fontainebleau, le vj° jour de juin 1609.
nnutanr. si [1609.]-ii JUIN. Imprimé. — (Economics royales, édit. orig. t. III, ch. 33. i [AU DUC DE SULLY.] A Mon amy, Pour response à la vostre d’hier au soir, que j’ay receue ce matin, je vous diray que j’ay fort agreable vostre sejour à Paris jusqu’à lundy, si dans ce temps là vous pouvés, avec mon cousin le duc d’Espernon et autres mes serviteurs qui y sont, accommoder les brouilleries et animositez qui sont en la maison de mons' de Roque-' laure, et ne trouveray pas ce temps mal employé si vous en pouvés venir à bout. De quoy je vous prie, et y apporter tout ce qui des- pendra de vous, asseuré que vous me ferés en cela un fort agreable service, si vous pouvés faire cesser toutes ces brouilleries. Bon jour, mon amy. Ce lundy matin xj° juin, à Fontainebleau. V ` HENRY. [1609.] — 12 wm. — I'°. Orig. B. I. Fonds Béthune, Ms. 9095, fol. 6; — et Suppl. fr. Ms. 1009-3. I , A MON COMPEBE LE CONNESTABLE DE FRANCE. Mon compere, .l’envoye ce porteur vers vous pour les raisons qu’il ’ vous dira ; de quoy je vous prie de le croire et que mon nepveu, vostre gendre, f’ai.ct icy bien le diable. Il est besoin que vous et moy LETTRES DE HENRI IV. - VII. I Q1
