de vostredille ; qui avoit Tomenté de longue main la desoheissance.
et mespris qui s’est retrouvé aux actions de la dicte fille, desquelles
vous serés plus amplement informez par le dict de Ã/`illars, nous
n’avons peu desnier aux plainctes de ce pere desolé la recommanda¥
tion que nous vous faisons par ceste lettre en salaveur, vous priant
d’y faire consideration pour l'amour' de nous, luy rendre en cest
endroict toute la justice que meritent les indignes deportemens de sa •
"dicte fille, et vous asseurer que nous le tiendrons à plaisir `tres
agreable pour nous en revancher en aultre endroict : priant Dieu,
Tres chers et bons amys, qu’il_ vous ayt en sa saincte et digne garde.
E HENRY.
‘ saumur.
1609. — 6 wm. _
l i Orig. — B. I. Fonds Béthune, Ms. 9020, fol. 51.
U A MONS“ DE BREVES,
` coussxrrnn ss Mou cossmn. irnsmr ET Mou AMBASSADEURÀ noms.
Mons' de Breves, J'escris à Nostre Tres Sainct Pere le Pape la
lettre dont je vous envoye la copie, par laquelle vous serés informé
de c que je desire de Sa Saincteté pour la coadjutorerie de l’abbaye
de Fontevrault ; en laquelle je prevois que ma cousine sœur Anthoi-
nette d'()rleans ne pourra pas faire grand fruict, pour les raisons y
‘ contenues. Sur quoy, n'ayant trouvé aucun expedient plus propre
que de remettre la dicte d’Orleans en liberté de quitter la dicte
charge, en cas qu’elle recognoisse en sa conscience ne pouvoir estre
A propre pour la desservir, luy donnant six mois pour s'exa1niner, et
faire entendre lidellement a mon cousin le cardinal de Joyeuse l’estat '
auquel elle se trouvera pour ce regard, à la charge touteslois que, si
pendant les dicts six mois, ma tante Yahbesse du dict Fontevrault
venoit à deceder, la dicte d’Orleans en prendra Vadministration, si
elle ne veut estre abbesse, et l'exercera jusqu’à ce qu’il y ayt esté
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