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DE HENRI IV. j 7_19 laquelle les navires 011t accoustumé de sortir pour faire la dicte pes- ' cherie, de laquelle s’ils estoient frustrez ceste année, ils recevroient . une perte signalée, vous luy dirés, slil est tout resolu ai la dicte publi- cation, qu’au moins mes subjects puissent en continuer l’usage encore la presente année, jusqu'à ce que nos ambassadeurs et ministres ayent traicté et conferé ensemble du dommage qui en peut revenir, et. . ~ 'convenir de la forme qui devra estre observée à l’advenir pour eviter _ toute contention. Vous devés mesme declarer au dict roy ou à ses conseillers, s’ils passent oultre en ladicte dellense, si prejudiciable à mes subjects, que je seray contrainct de faire semblable deflense du commerce de chose qui apportera de Yincommodité aux siens ; mais que je seray bien aise de n’avoir occasion d’en venir là, pour la conservation de nostre commune amitié et intelligence. Son ambas- _ sadeur ne s’est encore faict entendre sur ceste matiere. S’il m’en parle, je luy tiendray le langage cy-dessus, aftin qu’il puisse confirmer ce qui est de mon intention pour ce regard. Cependant, j’espere que I vous me rendrés ce dernier service dans vostre legation, avec le i mesme soin et allection que vous lavés tousjours tesmoigné pendant vostre residence. Sur ce, je prie Dieu, Mons' de la Boderie, qu’il vous ayt en sa saincte garde. Escript à Fontainebleau, le 11j° juin 1609.

HENRY.

nn romnmr. _ [1609. — A wm.] Orig. — Archives de la ville de Geneve ; Copie transmise par M. L. Sordet, archiviste. A NOS TRES CHERS ET BONS AMYS LES CONSEIL ET SINDICQS DE LA VILLE DE GENEVE. • Tres chers et bons amys, Le s'" du Villars Boivin, nostre bailly de Gex, nous ayant faict entendre le juste ressentiment qu’il a du mau- vais traictement que luy a faict depuis quatre ans la seconde de ses filles, nommée Charlotte, mariée à son desceu avec un des habitns h